Pour de multiples raisons, éthiques, juridiques, techniques…, la sécurité reste au cœur de nos préoccupations. Avec plus de 5500 kms de côtes et près de 2000 kms de plages naturelles d’une part, et d’autre part avec la constante augmentation des loisirs de nature, les activités nautiques et de baignade pratiquées sur le littoral français sont bien évidemment au cœur du problème.
Si les élus, les fédérations, le législateur, les pouvoirs publics en général, se préoccupent depuis toujours de la sécurité de ces pratiques, il n’en demeure pas moins que les accidents subsistent et ne semblent pas toujours expliqués.
Ainsi, l’été 2012 a-t-il été particulièrement accidentogène sur le plan des noyades (sources INVS 2012). Ces accidents sont-ils pourtant toujours inexplicables ? Doit-on accepter comme une fatalité leur survenue, comme un « déchet » naturel du système de pratique des loisirs sportifs ? Ou peut-on envisager d’en mieux comprendre la genèse, afin, peut-être, d’en limiter, tant du point de vue de la prévention que de la protection, la survenue ou la gravité ?
Devant l’évolution croissante de la complexité des systèmes, il est normal et responsable d’anticiper et d’échanger sur l’amélioration continue de nos pratiques de loisirs.
Ce troisième colloque sera le fruit d’une collaboration entre le milieu universitaire et le monde professionnel du nautisme balnéaire . Cette journée du 27 mars 2014, au programme très dense, sera riche d’enseignements mais surtout source de réflexion pour l’ensemble des acteurs concernés par la sécurité et la gestion des risques de ces activités (Baignade, voile, sauvetage, kite surf, surf, motonautisme, kayak de mer, plongée subaquatique, randonnée palmée…). Tous les acteurs soucieux de la sécurité du littoral – élus, techniciens, services de secours, acteurs chargés de la prévention, les fédérations,… – trouveront dans ce colloque matière à améliorer la sécurité dans leur univers de pratique. Enfin, n’oublions pas le monde universitaire, et notamment les étudiants, qui pourront y puiser des éléments d’une démarche de gestion des risques plus efficace, et ce, quel que soit le système considéré (pratique ou équipement sportif).